L’espace tertiaire en pleine transformation
Introduction
Les usages du bureau ont profondément évolué. Télétravail, quête de sens, besoin de lien social et d’expérience : le modèle traditionnel du poste fixe et du plateau standardisé n’est plus adapté. Aujourd’hui, l’espace tertiaire se réinvente en écosystème vivant, agile et connecté, centré sur les usages réels des collaborateurs.
Plus que jamais, l’humain devient le point de départ du projet d’aménagement. Le bureau de demain n’est ni 100 % présentiel, ni totalement digitalisé : il est hybride, inspirant, modulable et people centric. Chez ADP Group, nous concevons des environnements qui favorisent la performance, le bien-être, l’engagement… et l’envie de revenir au bureau.
I. Vers la fin du bureau standardisé
Pendant des décennies, le bureau était conçu comme un espace figé, uniforme, souvent hiérarchique et peu évolutif. Chaque collaborateur y avait son poste, son caisson, sa routine. Mais l’apparition du flex office, le boom du télétravail, puis les bouleversements post-Covid ont changé la donne.
Les collaborateurs attendent désormais des espaces utiles, inspirants, incarnés, où ils ne viennent pas par obligation mais par envie. Finie l’approche “one size fits all”. Place à une approche contextuelle, personnalisée, adaptée aux rythmes et aux profils.
La rationalisation des surfaces pousse également les entreprises à mieux exploiter chaque mètre carré, tout en garantissant confort et diversité des usages. C’est le point de départ d’un bureau vivant, pensé comme un véritable lieu de convergence entre l’individu, le collectif et la culture d’entreprise.
II. Un écosystème hybride, modulable et évolutif
L’espace tertiaire ne peut plus se penser comme une somme de postes de travail. Il devient un écosystème d’espaces complémentaires qui vivent au rythme de l’organisation. Parmi les typologies les plus en vue :
- Le smart office : des lieux connectés, automatisés, interfacés avec les outils collaboratifs et les datas d’occupation (réservations, capteurs, maintenance).
- Les tiers-lieux internes : espaces d’échange, zones projets, lab innovation, forums hybrides mêlant physique et digital.
- Les zones de respiration : bulles de concentration, espaces de méditation, lounges ou Workcafés favorisant la récupération cognitive.
- Les modules de reconfiguration : murs mobiles, mobilier modulable, salles à double usage.
Ce système hybride favorise la fluidité, la mutualisation et l’activation permanente des surfaces, qui changent de fonction selon les moments de la journée ou les équipes présentes.
Un exemple probant de cette approche se trouve dans l’aménagement du Groupe SIRAP, où ADP Group a transformé le siège social pour répondre à une logique d’agilité, de collaboration et de cohérence. Le projet a réuni les collaborateurs autour d’espaces ouverts et partagés, tout en intégrant des cabines acoustiques et du mobilier absorbant pour réduire les nuisances sonores. Une salle de réunion a été pensée comme un lieu fédérateur, reflétant l’image de marque à travers ses matériaux et son design. Ce réaménagement a non seulement optimisé l’occupation des espaces, mais favorisé les échanges et renforcé la culture du collectif au quotidien.
III. Une approche résolument “people centric”
La transformation des espaces ne peut réussir sans mettre les collaborateurs au cœur du processus. Les attentes ont évolué : plus d’autonomie, plus de confort, plus de sens. Pour y répondre, les environnements de travail doivent être pensés à partir des usages réels, observés, co-construits, et non selon un standard imposé par en haut.
Cela suppose de :
- Segmenter les profils :
Tous les collaborateurs ne vivent pas l’espace de la même manière. Un assistant administratif, un chef de projet, un développeur ou un directeur commercial n’ont ni les mêmes besoins de concentration, ni le même rythme de mobilité ou de collaboration. En segmentant les profils — sédentaires, nomades, créatifs, encadrants, visiteurs — l’entreprise peut allouer les bons espaces au bon usage, au bon moment. Cela évite la frustration et améliore le confort individuel. - Adapter les typologies à chaque flux d’activité :
Il est essentiel de faire correspondre les espaces aux temporalités du travail réel. Par exemple, une équipe produit peut avoir besoin d’une salle de sprint le lundi, d’un atelier collaboratif le mercredi et d’un espace calme pour la rédaction le vendredi. L’aménagement doit permettre cette flexibilité, sans cloisonnement rigide ni perte de temps logistique. - Intégrer les rituels d’équipe dans la conception :
Les moments d’équipe — stand-up meeting, brainstorming, débriefs, célébrations — structurent la vie collective. Ils doivent être facilités par des espaces adaptés : coins conviviaux, salons informels, zones d’affichage projet… Ce sont ces rituels qui créent la cohésion et font vivre la culture d’entreprise. - Favoriser le choix et l’autonomie :
L’espace doit offrir une palette de lieux qui permettent à chacun de choisir le mode de travail qui lui convient selon l’heure, la tâche et l’humeur : travailler en silence, en équipe, en retrait ou en mouvement. Ce sentiment de maîtrise de son environnement est un puissant levier de motivation et d’engagement.
Chez ADP Group, cette approche “people centric” se traduit par des phases d’écoute active, des ateliers de co-conception avec les collaborateurs et une modélisation des flux et des usages qui ancrent les choix d’aménagement dans le réel.
IV. L’empreinte sensorielle et émotionnelle au service de la QVT
Un espace tertiaire n’est pas qu’un support logistique. Il porte une dimension émotionnelle, sensorielle et symbolique qui influence directement la qualité de vie au travail (QVT) et la performance des équipes. Chaque détail compte pour créer un environnement qui soutient l’attention, apaise les tensions et stimule l’engagement.
Voici les principaux leviers :
- La lumière naturelle :
Exposer les postes de travail ou les zones collectives à la lumière du jour améliore la régulation des cycles circadiens, réduit la fatigue oculaire, et augmente la concentration. C’est aussi un facteur clé de bien-être psychologique, en lien direct avec les niveaux de sérotonine. - La biophilie :
Intégrer des éléments naturels (plantes, matériaux bruts, vues sur l’extérieur) diminue le stress, améliore l’humeur et renforce le sentiment d’appartenance. Un espace végétalisé crée une atmosphère apaisante et donne un ancrage sensoriel agréable, en rupture avec l’environnement urbain. - L’acoustique soignée :
Le bruit est l’un des premiers irritants en open space. Un traitement acoustique intelligent (panneaux absorbants, revêtements muraux, matériaux feutrés) permet d’améliorer la concentration sans isoler, et évite la fatigue cognitive due aux stimulations sonores permanentes. - Les matériaux chaleureux :
Le choix des textures, des matières, des couleurs impacte la perception de l’espace. Des revêtements doux, des tons naturels, du bois ou du tissu rendent l’environnement plus humain, plus accueillant, et participent au confort psychologique. - Les ambiances différenciées :
Chaque espace doit correspondre à une ambiance émotionnelle spécifique : énergie dans une zone projet, calme dans une bulle de concentration, inspiration dans une alcôve créative… Cette diversité sensorielle favorise l’alignement entre tâche, lieu et état d’esprit.
Chez ADP Group, nous concevons l’environnement comme une expérience en soi, en travaillant sur tous les sens (la vue, l’ouïe, le toucher, parfois même l’odorat) pour créer des espaces qui font du bien, et donnent envie d’y revenir.
LE DESIGN BIOPHILIQUE : ÇA VOUS PARLE ?
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Conclusion : vers un espace qui vit, qui engage, qui évolue
L’espace tertiaire de demain n’est ni gadget ni accessoire. Il est un outil stratégique au service de la transformation culturelle, de la performance collective et de la marque employeur.
En l’imaginant comme un écosystème hybride, modulable, sensoriel et people centric, les entreprises répondent aux enjeux RH, économiques, environnementaux et managériaux de leur époque.
Chez ADP Group, nous accompagnons cette transition avec une approche centrée sur l’humain, les usages et la valeur d’usage des espaces. Notre bureau d’études imagine chaque projet comme un levier d’engagement et de performance.
Prenez rendez-vous avec nos équipes pour concevoir des espaces qui vivent et qui donnent envie d’y revenir.
FAQ
- Qu’est-ce qu’un écosystème tertiaire ?
C’est un ensemble d’espaces variés, connectés et complémentaires, conçus pour répondre aux différents usages des collaborateurs tout au long de la journée. - Comment concilier flexibilité et cohérence dans l’aménagement ?
Grâce à des modules adaptables, un zoning intelligent, et une gestion fine des flux et des temporalités. ADP Group structure chaque espace comme un tout vivant et fluide. - Un petit espace peut-il être hybride ?
Oui, et souvent plus facilement ! La clé est dans l’intention d’usage, la polyvalence du mobilier et l’agencement dynamique. - Comment évaluer l’efficacité d’un aménagement hybride ?
Par les taux d’occupation, la satisfaction collaborateur, l’engagement, mais aussi les gains opérationnels sur la gestion des surfaces.
Sources
- Deloitte Human Capital Trends, 2023
- IFOP, Attentes des salariés sur les espaces de travail, 2023
- IRSST, Impacts de l’environnement de travail sur le stress et la performance cognitive, 2022
