Et si notre cerveau dictait la façon dont nous devrions aménager nos bureaux ?
Introduction
Open spaces bruyants, éclairages artificiels agressifs, mobilier impersonnel… Malgré les efforts des entreprises pour offrir des espaces modernes, de nombreux salariés expriment encore un profond mal-être lié à leur environnement de travail. Et pour cause : 7 salariés sur 10 déclarent que leur bureau impacte directement leur motivation et leur engagement. Or, si l’esthétique ou l’ergonomie ont longtemps guidé l’aménagement, une nouvelle discipline vient bousculer les codes : le neurodesign.
Issu de la rencontre entre neurosciences et design, le neurodesign ambitionne de créer des espaces en harmonie avec le fonctionnement cognitif, émotionnel et sensoriel de notre cerveau. Et les résultats sont là : baisse du stress, hausse de la concentration, amélioration de la productivité, fidélisation des talents… Une approche à la fois scientifique et sensible, qui fait écho à la promesse portée par ADP Group depuis 35 ans : concevoir des environnements de travail qui enchantent l’expérience collaborateur.
Dans cet article, nous vous proposons une plongée dans l’univers du neurodesign appliqué aux espaces tertiaires. Comment cela fonctionne-t-il concrètement ? Quelles données scientifiques l’appuient ? Quels bénéfices pour l’entreprise ? Et surtout, comment ADP Group met déjà cette approche au service de ses clients ?
I. Neurodesign : définition, origines et fondements scientifiques
Le neurodesign est né d’un constat simple : notre cerveau réagit aux stimuli visuels, sonores, tactiles, lumineux et spatiaux. Dès lors, concevoir des environnements en tenant compte de ces réactions permettrait d’optimiser à la fois notre bien-être et nos performances cognitives.
Cette discipline trouve ses racines dans plusieurs champs scientifiques :
- Les neurosciences cognitives, qui étudient les mécanismes de la perception, de la mémoire, de l’attention.
- La psychologie de l’environnement, qui explore la relation entre l’individu et son cadre de vie.
- Le design émotionnel, qui vise à susciter des ressentis positifs par la forme, la couleur, la texture.
En résumé, le neurodesign ne se contente pas de “beau”, il cherche le “juste” : celui qui s’accorde avec les besoins neuronaux et émotionnels de ses usagers.
Des preuves mesurables
Plusieurs études viennent étayer l’intérêt de cette approche :
- L’université de Cornell a démontré que l’exposition à la lumière naturelle réduit de 51 % les troubles oculaires et de 56 % les symptômes liés à la fatigue chez les salariés de bureau.
- Des recherches du MIT Media Lab ont montré que la perception d’un environnement avec des formes courbes stimule l’activité de l’amygdale et du cortex préfrontal, zones impliquées dans les émotions positives et la prise de décision.
Ces résultats convergent : en agissant sur l’espace, on agit sur le cerveau, et donc sur les comportements au travail.
II. Les grands principes du neurodesign appliqué au bureau
Le rôle de la lumière : un synchronisateur biologique
La lumière, naturelle surtout, est un régulateur majeur de notre horloge interne. Le rythme circadien, qui régule vigilance, sommeil et performance cognitive, dépend en grande partie de l’intensité et de la température de la lumière reçue.
Ce que préconise le neurodesign : multiplier les apports de lumière naturelle, intégrer un éclairage circadien dynamique qui évolue au fil de la journée.
Cas ADP Group : Dans les nouveaux bureaux de la société Epiceum, ADP Group a intégré des verrières et un système d’éclairage progressif, permettant de stimuler les collaborateurs le matin, et de favoriser la détente en fin d’après-midi. Résultat : une amélioration notable du ressenti général de bien-être et une baisse des absences pour fatigue.

Les couleurs : un langage non verbal qui agit sur l’humeur
Les couleurs influencent directement l’état émotionnel. Le bleu favorise la concentration, le vert apaise, le rouge stimule l’activité… mais peut aussi générer du stress s’il est mal utilisé.
Ce que préconise le neurodesign : privilégier une palette de couleurs douces et naturelles pour les zones de concentration, des teintes plus vives dans les espaces collaboratifs.
La nature et les formes organiques : une réponse au stress
Le concept de biophilie, très présent en neurodesign, repose sur l’idée que l’humain a un besoin inné de connexion à la nature. Intégrer des éléments naturels (plantes, matériaux bruts, vues sur l’extérieur) ou s’en inspirer dans les formes et les motifs réduit le stress et améliore les fonctions cognitives.
LE DESIGN BIOPHILIQUE : ÇA VOUS PARLE ?
Nous vous invitons à découvrir dans ce livre blanc les principes du Design Biophilique au bureau et ainsi, grâce à ça, à apprendre de quelle manière vous pourriez éventuellement améliorer la santé mentale et le bien-être de vos collaborateurs grâce à vos espaces de travail. On vous explique également comment procéder tout en parcourant les bénéfices de cette initiative.
Ce que préconise le neurodesign : intégrer des plantes vivantes, du bois, des formes courbes et asymétriques.
Cas ADP Group : Dans les nouveaux espaces de travail de TDK, ADP Group a déployé une conception biophilique pensée pour renforcer le lien entre les collaborateurs et la nature. Le mobilier aux finitions bois, les textures végétales des murs et une végétalisation abondante apportent chaleur, authenticité et sérénité à l’environnement. Résultat : une ambiance apaisante qui stimule la créativité tout en favorisant le confort visuel et émotionnel.

III. Les bénéfices mesurables du neurodesign sur le bien-être et la performance
Moins de stress, plus d’attention
Le premier effet observable d’un environnement conçu selon les principes du neurodesign est la réduction du stress chronique. Plusieurs études ont montré que la qualité de l’environnement physique agit directement sur le système nerveux autonome et la production de cortisol, l’hormone du stress.
Une étude publiée dans Journal of Environmental Psychology révèle que des salariés évoluant dans un environnement biophilique (plantes, bois, lumière naturelle) présentent une diminution de 15 % du taux de cortisol par rapport à un environnement standard.
Conséquence directe : une amélioration de la capacité de concentration et de gestion des priorités. Le cerveau n’est plus occupé à gérer les micro-agressions de l’espace (bruit, inconfort visuel, stress thermique) et peut se consacrer pleinement aux tâches cognitives.
Un impact sur la productivité chiffré
Le lien entre qualité de l’espace de travail et performance n’est plus à démontrer :
- Une étude menée par Future Workplace indique que les salariés évaluent leur productivité à +13 % lorsqu’ils bénéficient d’une lumière naturelle et d’un bon confort acoustique.
- Le baromètre 2023 de l’observatoire Actineo montre que 87 % des salariés estiment qu’un environnement de travail bien conçu augmente leur efficacité.
Mais au-delà de la productivité individuelle, le neurodesign agit aussi sur la cohésion d’équipe, en facilitant les interactions fluides, les moments de respiration, les échanges informels… qui sont les catalyseurs d’un collectif performant.
Une meilleure rétention des talents
Dans un contexte où les nouvelles générations placent la qualité de vie au travail parmi leurs critères premiers de choix d’employeur, investir dans un aménagement intelligent devient un atout fort pour la marque employeur.
D’après une enquête Ipsos pour Openmind Kfé (2024), 65 % des jeunes diplômés privilégient une entreprise offrant des espaces inspirants et modulables, plutôt qu’un meilleur salaire.
Chez ADP Group, nous avons vu plusieurs clients constater une baisse du turnover dans les 12 mois suivant la transformation de leurs locaux, couplée à une hausse de la satisfaction dans les baromètres RH internes.
IV. Mettre en œuvre le neurodesign dans un projet d’aménagement : étapes clés et pièges à éviter
Étape 1 : L’analyse cognitive des usages
Le point de départ d’une démarche de neurodesign n’est pas esthétique, mais fonctionnel et émotionnel. Il s’agit de comprendre comment les collaborateurs utilisent les lieux, mais aussi comment ils s’y sentent, ce qui les gêne, les stimule ou les apaise.
Cette phase d’audit passe par :
- Des questionnaires émotionnels (ressenti des espaces),
- Des observations comportementales,
- Parfois des outils comme des capteurs (bruit, température, qualité de l’air),
- Des ateliers d’exploration avec les équipes.
ADP Group mène systématiquement cette phase de diagnostic approfondi dans ses projets, en partenariat avec des spécialistes de la psychologie environnementale si besoin.
Étape 2 : Le zoning neuronal
En neurodesign, on ne parle plus seulement de « poste », de « salle de réunion » ou de « cafétéria », mais de zones correspondant à des états mentaux : concentration, socialisation, ressourcement, créativité…
Chaque zone est conçue pour activer les bons circuits cérébraux :
- Zones de concentration : couleurs froides, silence, peu de stimulations.
- Zones créatives : espaces ouverts, matières stimulantes, lumière dynamique.
- Zones de récupération : formes enveloppantes, végétation, assises confortables.
Un projet réussi est un projet où l’on peut naviguer d’un état cognitif à l’autre selon ses besoins du moment.
Étape 3 : Le design sensoriel
Le neurodesign mobilise tous les sens, pas seulement la vue :
- Le son : matériaux absorbants, sound masking, zones d’isolement acoustique.
- L’odorat : odeurs neutres ou apaisantes (bois naturel, huiles essentielles).
- Le toucher : textures agréables, matières naturelles (lin, bois, cuir).
- La température et la ventilation : régulation fine et personnalisable.
Ces paramètres sont souvent sous-estimés, alors qu’ils sont au cœur du confort perçu.
Pièges à éviter
- Copier des tendances déco sans cohérence avec les usages.
- Ignorer l’acoustique au profit du visuel.
- Uniformiser les ambiances au lieu de créer des contrastes cognitifs.
- Penser uniquement en m², sans s’intéresser aux parcours émotionnels des usagers.
V. Pourquoi ADP Group est votre meilleur partenaire pour un bureau pensé avec le cerveau
Une expertise intégrée en environnement de travail
Depuis plus de 35 ans, ADP Group conçoit, aménage et réinvente des espaces de travail haut de gamme, personnalisés et humains. Cette longue expérience nous a permis d’affiner une méthodologie qui intègre désormais pleinement les apports du neurodesign.
Nous ne réalisons pas « des bureaux », mais des expériences de travail pensées dans leur globalité : parcours utilisateur, ambiance sensorielle, fonctionnalités, flexibilité, identité de marque.
Une approche clé en main et sur-mesure
Nos clients apprécient notre capacité à :
- Traduire les enjeux RH et managériaux en solutions spatiales concrètes,
- Piloter de A à Z un projet complexe : audit, space planning, design, travaux, accompagnement au changement,
- Apporter des réponses sur-mesure : chaque client, chaque culture, chaque métier est unique.
Ils nous font confiance : Audika, Epiceum, des sociétés de conseil ou des groupes technologiques… tous nous ont choisis pour repenser leur environnement au service de leurs collaborateurs.
VI. Conclusion : Et si le bureau devenait un allié du cerveau ?
Le bureau n’est plus un simple lieu fonctionnel : il devient un outil stratégique pour stimuler le bien-être, l’engagement et la performance. Le neurodesign, en s’appuyant sur les sciences du cerveau, permet de créer des environnements réellement adaptés aux besoins humains.
Chez ADP Group, nous sommes convaincus que cette approche est non seulement innovante, mais surtout profondément humaine. Elle redonne du sens à l’espace de travail. Et elle s’intègre pleinement à notre mission : aider les entreprises à travailler autrement.
Prêt à passer au bureau neuro-inspiré ?
Prenez rendez-vous avec notre bureau d’études pour transformer vos espaces de travail et en faire un levier de performance. Notre équipe vous accompagne de l’analyse des usages à la réalisation clé en main, en intégrant les meilleurs principes du neurodesign.
FAQ – Neurodesign et aménagement tertiaire
- Quelle différence entre neurodesign et design classique ?
Le design classique s’attache surtout à la fonction et à l’esthétique. Le neurodesign va plus loin en intégrant les données neuroscientifiques pour agir sur les états mentaux et émotionnels des usagers. - Est-ce que cela coûte plus cher ?
Pas nécessairement. Ce n’est pas une question de matériaux plus luxueux, mais de choix plus justes. Un projet neurodesign est souvent mieux optimisé, car centré sur les vrais besoins. - Est-ce réservé aux grandes entreprises ?
Non. Même sur 100 m², on peut appliquer les principes de neurodesign : lumière naturelle, matériaux agréables, zonage mental… C’est la logique de conception qui compte, pas la taille. - Peut-on l’intégrer dans une rénovation ?
Oui. Le neurodesign est particulièrement pertinent pour les projets de transformation de l’existant, en maximisant les ressources déjà présentes (vues, volumes, lumière…).
Sources
- Actineo / CSA – Observatoire de la qualité de vie au travail, 2023
- Cornell University – Study on natural light and office wellness, 2018
- MIT Media Lab – Research on emotional response to architectural forms, 2017
- Journal of Environmental Psychology – Biophilic design and cortisol, 2019
- Future Workplace – “The Employee Experience Study”, 2020
- Ipsos x Openmind Kfé – Enquête Jeunes Diplômés et lieux de travail, 2024



