Quelques chiffres
- Selon l’Arseg, le coût total de l’environnement de travail d’un salarié est d’environ 12 500€ par an,
- Une journée de présence de collaborateur sur site s’élève en moyenne à 50€.
Aujourd’hui, le taux moyen d’occupation des locaux a baissé de façon significative. En Île-de-France notamment, mais également en Province, on constate des taux qui s’effondrent les vendredis à 10% et moins !
Quelle décision prendre ?
La mise en place progressive des modes de travail hybride et des environnements de flex office a sans doute libéré des centaines de mètres carrés. Il faudra bien prendre des décisions : conserve-t-on ces espaces inoccupés ou redimensionne-t-on les bureaux de l’entreprise ?
Encore plus étonnant, une note d’activité de IWG acteur dans le marché immobilier et porteur de solutions de coworking, évaluerait les économies réalisées grâce aux nouveaux modes de travail hybride à 9 500€ par an, par salarié, ce qui comparé au coût de 12 500€ évoqué ci-dessus, représente un % conséquent de presque 30%.
Reste à savoir comment ce résultat est obtenu et est-il vraiment pertinent et fiable ?
À première analyse, on peut sans trop de difficultés, faire l’inventaire des économies induites par une présence réduite sur les sites de travail :
- Éclairage, chauffage et climatisation,
- Nettoyage et aménagements sanitaires,
- Cession des mobiliers et matériels inutilisés…
D’autre part, les coûts engagés pour les nouveaux modes et espaces de travail restent plutôt modestes :
- Un peu de prise en charge de mobilier « home office »,
- Prise en charge des coûts internet, électricité, tickets restaurant et peut-être abonnement coworking.
Mais cet inventaire ne prend pas en compte des coûts cachés, immatériels à plus ou moins moyen et long terme et aussi une dégradation non négligeable de la santé psychologique des collaborateurs :
- Impact sur la productivité,
- Impact sur la performance collective,
- Impact sur la créativité,
- Impact sur l’engagement, la fidélisation, la rétention des talents,
- Plus gravement encore, l’apparition de divers troubles : syndrome de FOMO (Fear Of Missing Out), perte de lien social, perte de perception de natures d’espaces, etc…
Nos conseils sur la marche à suivre
Chez ADP Group, tout en restant lucides, sans évader ces données provenant d’un nouveau paradigme du travail, nous croyons que c’est une erreur de traiter les nouveaux modes de travail et les espaces flexibles sous l’angle unique et réducteur des économies de coûts.
Forts de notre expérience in house et de l’accompagnement de nos nombreux clients confrontés à ces défis, nous pensons qu’il faut d’abord mener une réflexion de fond et s’interroger sur l’expérience collaborateur que nous voulons mettre en avant, avec pour objectif l’effet Waouh ! afin d’attirer, de fidéliser et retenir les talents de l’entreprise.
Sublimez l'expérience collaborateur pour attirer et fidéliser vos talents
Les collaborateurs deviennent des clients à part entière de l’organisation ; ils sont les premiers à adopter les valeurs, l’image et l’ambiance de l’entreprise. Ainsi, leur satisfaction est l’une des principales préoccupations de tout dirigeant tourné vers l’avenir.
À notre sens, l’entreprise est un « écosystème » complexe et chaque aspect est durablement dépendant de chaque autre, le tout formant cet écosystème harmonieux, accueillant et épanouissant. Le design de l’expérience du collaborateur est aux antipodes de la recherche pure et dure d’économies sonnantes et trébuchantes. Le Return On Investment (ROI) de ce nouveau paradigme est rétribuant, passionnant et exaltant.
Par Joël Roncoroni
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Fondateur d’ADP Group
Expert de l’environnement de travail