Introduction
Dans un monde du travail en pleine mutation, marqué par la flexibilité, l’hybridation et la quête de sens, l’environnement de travail devient un levier stratégique pour les entreprises. Les espaces ne sont plus de simples contenants, mais de véritables supports d’expérience. Dans cette logique, la signalétique joue un rôle fondamental : au-delà d’orienter et de guider les collaborateurs ou les visiteurs, elle contribue à l’atmosphère des lieux, reflète la culture d’entreprise et favorise un sentiment d’appartenance.
Longtemps perçue comme purement fonctionnelle, la signalétique s’impose désormais comme un vecteur d’inspiration et d’engagement, au croisement du design, de la communication interne et de la stratégie RH. Cet article propose d’explorer les multiples facettes de la signalétique dans les espaces tertiaires modernes, ses bonnes pratiques, ses tendances émergentes et son encadrement réglementaire, tout en illustrant ces enjeux par l’expérience et les réalisations d’ADP Group.
I. La signalétique, bien plus qu’un outil d’orientation
Traditionnellement, la signalétique était envisagée comme une série de panneaux et d’indications directionnelles permettant de se repérer dans un bâtiment. Si cette fonction reste essentielle son rôle ne se limite plus à l’aspect pratique.
Aujourd’hui, la signalétique participe à l’expérience utilisateur. Elle structure l’espace, crée des parcours intuitifs et fluidifie la circulation, mais elle est aussi un vecteur d’émotions. En associant couleurs, typographies, pictogrammes et matériaux, elle plonge l’usager dans un univers cohérent qui traduit l’ADN de l’entreprise.
Par exemple, une banque qui mise sur la transparence et la confiance pourra intégrer une signalétique épurée, lumineuse et minimaliste, tandis qu’une start-up créative adoptera des codes graphiques audacieux et ludiques. La signalétique devient ainsi un langage visuel qui exprime les valeurs de la marque.
II. Signalétique et expérience collaborateur : un levier RH insoupçonné
L’aménagement d’espaces de travail ne se résume pas à des bureaux ergonomiques ou à des zones de convivialité. Il s’agit d’un écosystème complet, où chaque détail influence la perception des collaborateurs et leur engagement. La signalétique, par son rôle discret mais omniprésent, participe activement à cette dynamique.
Selon le Gallup State of the Global Workplace 2024, seuls 23 % des collaborateurs se disent pleinement engagés dans leur entreprise. L’un des leviers d’amélioration réside dans la capacité de l’entreprise à créer un environnement où l’individu se sent reconnu et aligné avec la culture interne. La signalétique joue ici un rôle d’ancrage culturel : elle rappelle les valeurs, met en scène la mission de l’entreprise, raconte une histoire.
Cas ADP Group : Aptar Beauty
Dans ses nouveaux bureaux, Aptar Beauty a confié à ADP Group la conception d’un aménagement qui traduit visuellement l’univers et les valeurs de la marque. Les codes couleurs (vert naturel, rose et blanc) composent une identité spatiale qui reflète son esprit élégant et bienfaisant. L’accueil, le showroom modernisé et les open spaces modulables s’articulent dans une mise en scène cohérente, pensée comme le prolongement de l’image de l’entreprise.
Cet environnement favorise la synergie interservices, la convivialité et le bien-être, tout en renforçant le sentiment d’appartenance des collaborateurs. Résultat : un espace de travail qui incarne pleinement l’identité d’Aptar Beauty et engage ceux qui l’habitent au quotidien.

III. Tendances et innovations : du design graphique à la signalétique digitale
Le design graphique comme signature identitaire
Les tendances actuelles en matière de signalétique privilégient des approches immersives et esthétiques. Loin des simples panneaux standardisés, les supports deviennent de véritables éléments de design intérieur. Intégration dans les murs, jeux de transparence, typographies originales ou encore matériaux biosourcés contribuent à une signalétique durable et impactante.
Vers une signalétique inclusive
La question de l’inclusivité devient incontournable. La signalétique doit s’adresser à tous, y compris aux personnes en situation de handicap. Cela suppose d’intégrer des pictogrammes universels, du braille, des contrastes visuels forts ou encore des indications sonores. La norme NF P98-351, qui encadre les dispositifs d’aide à l’orientation et à la mobilité des personnes aveugles ou malvoyantes, est ici un repère incontournable.
La signalétique digitale et connectée
Enfin, l’essor du digital transforme en profondeur les pratiques. Bornes interactives, QR codes, écrans dynamiques ou applications mobiles permettent une signalétique évolutive, personnalisable et mesurable. Selon une étude de PwC (2023), 67 % des entreprises ayant adopté la signalétique digitale déclarent une amélioration notable de la satisfaction collaborateur et de l’efficacité opérationnelle.
IV. La signalétique, un enjeu légal et réglementaire
La signalétique ne répond pas seulement à des besoins esthétiques ou organisationnels, elle est aussi soumise à un cadre légal strict. En France, plusieurs textes encadrent son usage dans les espaces tertiaires :
- Code du travail, article R4227-1 à R4227-41 : obligation pour l’employeur de mettre en place une signalisation de sécurité et de santé au travail (issues de secours, zones à risques, équipements de protection).
- Décret n°2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public (ERP) : la signalétique doit être conçue pour être accessible à tous, notamment aux personnes en situation de handicap.
- Norme ISO 7001 : définit les pictogrammes universels utilisés dans les espaces publics.
Ces obligations imposent une rigueur technique et une parfaite connaissance des textes. L’accompagnement par un expert comme ADP Group garantit non seulement une signalétique conforme, mais aussi valorisante et adaptée à l’image de marque de l’entreprise.
V. Les bonnes pratiques pour une signalétique réussie
Mettre en place une signalétique efficace requiert une approche méthodique et multidisciplinaire. Quelques bonnes pratiques se dégagent :
- Concevoir la signalétique en amont du projet d’aménagement : elle doit être intégrée dans la réflexion architecturale et non ajoutée a posteriori.
- Associer les parties prenantes : impliquer les RH, la communication interne et les utilisateurs finaux pour co-construire une signalétique en phase avec les attentes.
- Allier clarté et esthétique : privilégier des messages simples, lisibles et cohérents avec la charte graphique de l’entreprise.
- Évaluer et ajuster : mesurer l’efficacité de la signalétique (temps de recherche, satisfaction collaborateur) et l’adapter régulièrement.
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Conclusion
La signalétique, longtemps réduite à sa fonction utilitaire, est devenue un levier stratégique de l’expérience collaborateur. Elle structure l’espace, traduit la culture d’entreprise, favorise l’inclusion et soutient la performance organisationnelle.
En intégrant design, innovation digitale et respect des normes, ADP Group conçoit des environnements de travail où chaque détail compte. Nos réalisations montrent que la signalétique bien pensée n’est pas un simple ornement, mais un vecteur d’engagement et de productivité.
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FAQ
- La signalétique est-elle obligatoire dans les bureaux ?
Oui, certaines formes le sont, notamment celles liées à la sécurité (issues de secours, zones de danger) et à l’accessibilité (handicap). - Quelle différence entre signalétique classique et digitale ?
La signalétique classique repose sur des supports fixes (panneaux, affichages), tandis que la digitale utilise des écrans, QR codes et dispositifs interactifs permettant une mise à jour en temps réel. - Combien coûte en moyenne un projet de signalétique ?
Le budget dépend de la surface, du niveau de personnalisation et des technologies employées. On estime généralement entre 2 et 5 % du coût global d’un aménagement. - Pourquoi confier ce sujet à ADP Group ?
Parce que nous intégrons la signalétique dans une approche globale du workspace, en alliant design, conformité réglementaire et valorisation de la marque employeur.
Sources
- Gallup, State of the Global Workplace, 2024.
- PwC, Digital Workplace Report, 2023.
- Code du travail, articles R4227-1 à R4227-41.
- Décret n°2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l’accessibilité des ERP.
- Norme ISO 7001 (pictogrammes universels).
- Norme NF P98-351 (aides à l’orientation pour personnes aveugles/malvoyantes).

